07/06/2020 Maison Maugis

Il fait bon ce matin, nous sommes quatre à nous élancer du parking du pont de planches à Maison Maugis. J’adore le parcours qui est au programme. Nous commençons par faire un petit détour pour aller à l’ancien moulin.

Voici l’article de Perche Rando au sujet de ce moulin : Le moulin est aujourd'hui une propriété privée (propriété du château). C'est un établissement industriel aujourd’hui désaffecté, construit au XIXe siècle, destiné à la production de farine. Le bâtiment se situe sur un canal de dérivation de la Commeauche. Il se compose d'un bâtiment d'eau, d'un atelier de fabrication, d'un magasin industriel, d'un espace de stockage, d'un logement, de parties agricoles (étable à chevaux, étable à vaches) et d'une cour. Le bâtiment d'eau et l'atelier sont réunis dans un même corps de bâtiment à deux étages carrés surmontés d'un étage de comble, en brique, et couverts d'ardoises et de tuiles plates. Le toit est à long pan. Dans les dernières années de fonctionnement, la machinerie a été modernisée : une turbine avait été installée à la place de la roue en bois, ainsi le moulin alimentait le château en électricité. Jadis, il existait des moulins quasiment dans toutes les communes. Au Moyen-Age, ces moulins ont joué un grand rôle parmi les droits féodaux. C’était un monopole seigneurial que l'on désignait sous le nom de « moulin banal ». Tout le blé récolté dans l'étendue d'une seigneurie devait y être moulu (farine mais aussi tout ce qui a été écrasé dans ces moulins) et faisait l’objet d’une redevance « la moute ». Au XIXe siècle, on appelait « moulins à blanc » ceux qui n'écrasaient que du blé, et « moulins à bis », ceux qui fournissaient une farine de seigle ou de blé et seigle mélangés. Le pain bis valait un peu moins cher. Concernant Maison-Maugis, nous savons qu’il y avait déjà un moulin au XIIIe siècle,  qui était propriété de l'abbaye de la Trappe. De plus, un moulin est aussi attesté au XVIIIe siècle, et dépendait du château de Maison-Maugis. En 1809, le moulin produisait quotidiennement 4 quintaux de farine. En 1848, le moulin comprenait une lavanderie, une laiterie, un cellier, une étable à chevaux et deux porcheries. Le fonctionnement du moulin est alors réglementé par le décret du 25 juillet 1849. Un magasin industriel est construit vers 1930. La production est alors contingentée à 12.000 quintaux. Vers 1950, le moulin employait alors 4 personnes. L'activité cesse vers 1960. Les derniers exploitants étaient la famille BOUSCAUT.

Nous reprenons notre parcours et montons par le lieu dit La Montagne pour retrouver un peu plus loin le GR 22. Nous le suivons peu de temps puisque nous obliquons à droite et suivons en sens inverse le PR « La Maison de Maugis ». Nous empruntons ensuite un chemin inédit pour moi et passons par la Coutellerie puis rejoignons la Piquenotière où nous pouvons admirer de belles maisons. Nous grimpons ensuite encore une fois par un chemin inédit pour retrouver le GR 22. Je préfère l’itinéraire que nous avons suivi jusqu’ici plutôt que de suivre le GR 22. C’est une histoire de goût ! Nous suivons la longue ligne droite et retrouvons la route qui descend à Monceaux au Perche. Après un passage près du manoir du Gué nous attaquons une belle grimpette dans un chemin peu carrossable. C’est un chemin qui reste dans nos mémoires puisque c’est ici que Catherine s’est cassé la jambe lors d’une randonnée. Direction les Quatre Vents pour descendre par la route vers La Mérité où nous allons attaquer la dernière grimpette du jour pour rejoindre le bois de St Laurent. Nous passons près de la Fontaine au Grand Pierre, pas le moindre gibier ni la moindre biche comme la semaine dernière. Nous amorçons la descente pour rejoindre Le Sablon. Après avoir traversé la route de Bizou nous traversons la Commeauche et arrivons à notre parking. Tout au long de la randonnée nous en avons profité pour réviser nos connaissances acquises la semaine dernières sur les différentes céréales. Prochaine ballade dimanche à Marolles les Buis.