05/02/2017 Avezé

La météo n’est pas au beau fixe quand nous quittons La Loupe mais changement radical en arrivant à Avezé. Le soleil est de retour et il ne nous quittera pas de la matinée. Nous sommes six à quitter l’église d’Avezé pour rejoindre les collines d’en face. Après cinq minutes de marche, le téléphone sonne ! C’est Elisabeth qui vient d’arriver au parking. Elle nous rejoint au pas de course. C’est donc à sept que nous allons continuer. Nous empruntons le chemin parallèle à la voie ferrée puis attaquons notre premier chemin creux. Il y en aura beaucoup sur ce parcours, boueux aujourd’hui mais quand même très praticable. Les chaussures auront besoin d’un bon nettoyage. Nous traversons les hameaux du Creux, l’Aumône, la Garenne, l’Oliverie et Le Tertre et découvrons de très belles maisons bien restaurées. Juste après la Galaisière, c’est le premier col pour atteindre la Coëfferie. Nous prenons la route pour un aller-retour au château de la Prousterie. Ce château et ses dépendances valent le détour. Nous repartons en sens inverse pour nous diriger vers la Mussardière. Sur notre droite nous apercevons le village de l’Hermitière et son château. Nous quittons la route pour de nouveaux chemins creux très humides. Elisabeth s’aperçoit qu’elle a perdu sa casquette. Malgré une recherche rapide, elle est introuvable. Elle doit être loin d’ici. Nous montons maintenant vers le Bois Guyot pour rejoindre la route qui mène à la tuilerie des Saules. Nous entendons la corne de quelques chasseurs mais nous n’allons pas dans cette direction. Maintenant le terrain est plat pour traverser la forêt. Nous croisons beaucoup de joggeurs ce matin, tout le monde profite du beau temps. Peu avant l’Orgerie, nous tournons à droite pour descendre par un petit sentier abrupt vers Préval. Arrivés à l’entrée de Préval je demande si quelqu’un veut faire un petit détour d’environ deux kilomètre pour aller jusqu’à l’église. Six voix pour, une voix contre, donc nous n’irons pas car il n’y a pas l’unanimité. Nous continuons par la route et arrivons à la Fafelinière où nous découvrons une très belle longère.  Nous apercevons le château de la Matrassière, que nous irons peut être voir un de ces jours. Nous voici maintenant à Souvigné sur Même où se trouve un parking qui pourra éventuellement servir de départ à une prochaine randonnée. Il nous fait maintenant remonter sur la colline. Nous passons près du Petit Ecossé et arrivons au haras de la Milsandière. Nous longeons et contournons la grande piste d’entrainement et doublons deux chasseurs en ballade. Nous passons sous des petites barrières pour emprunter un tout petit sentier escarpé qui nous permet de rejoindre le centre équestre du verger à Cavereau. Au cours de la descente nous avons une très belle vue sur Avezé. Nous suivons ensuite la voie ferrée pour rejoindre La Coupenière où nous empruntons notre dernier chemin creux de la journée. Après avoir passé la Ponjardière, nous prenons enfin, diront certaines personnes, la direction d’Avezé. Nous longeons à nouveau la voie ferrée pour rejoindre la D 59. Nous traversons l’Huisne par un pont métalique et arrivons à notre parking. Sur ce parking il y a des toilettes et une fontaine d’eau potable, c’est le grand luxe. C’est certain, nous reviendrons à nouveau faire cette belle randonnée aux beaux jours. Rendez vous mercredi à Marolles les Buis.

Si vous ne comprenez pas tout ce que vous dit Martine, voici les mots du langage rustique usité à S Victor de Buthon.